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Expométrique 2005
Villebon sur Yvette - 25/27 novembre 2005
 
 
Dossier spécial
 
 

À Philippe Graveline.

À en croire les Cassandre du dimanche, Expométrique, c'était fini. Selon eux, cette exposition devenue une référence dans le paysage du modélisme ferroviaire français avait perdu son âme, diluée dans le mercantilisme, transformée en une espèce de foire à tout, contraignant les derniers (micro-)réseaux admis à se faire tous petits entre les stands de charcuterie et les échoppes de vraies-fausses occasions (vendues quatre fois le prix du neuf). La réalité est toute autre. Il est vrai qu'Expométrique 2005 a rassemblé une fois de plus (presque) tous les acteurs majeurs du modélisme ferroviaire français : peu d'expositions peuvent se vanter de proposer un tel plateau, et au final qui s'en plaindrait ? D'autre part le GEMME a su tirer les enseignements des critiques formulées lors des précédentes éditions : davantage de caisses ouvertes pour diminuer l'attente aux heures de pointe, plus de réseaux aussi (me semble t'il), une dimension modéliste réaffirmée par la présence dès l'entrée du Grand-Dôme de plusieurs réalisations : réseau Oe du GEMME, modules FDEM, réseau à vapeur vive. Quant à la charcuterie de l'Île de Beauté, elle a retrouvé la place qui est la sienne dans l'enceinte de la zone restauration de l'expo . Mais plus encore, il m'a semblé voir souffler un vent nouveau, fait d'optimisme avec l'annonce de nouveaux modèles français en voie normale, de nouveaux artisans prêts à se lancer dans l'aventure, de convivialité (où Internet, à travers les listes de diffusion et les forums, joue un rôle croissant) et enfin toujours plus de liberté créative et d'humour. Il est en effet réconfortant de constater que l'on ne songe plus à blâmer parce qu'une 2-6-0 américaine circule dans un paysage picard, ou qu'une automotrice ABe 4/4de la Bernina traverse un décor du Vivarais. Le modélisme ferroviaire français se serait-il enfin décrispé ? Acceptons en l'augure... et croisons les doigts. — Frédéric

Les liens Expométrique : Le site officiel du GEMME et le site dédié à Expométrique. Les photos de Jack Treves
 
1e partie

[Om] - La gare de Saint-Frézal de Ventalon
Œuvre de Bernard Junk, cette gare des anciens Chemins de Fer Départementaux de la Lozère marque la volonté du GEMME de redynamiser l'échelle Om (échelle 1/43e sur voie de 22mm). Sur ce module, on pouvait admirer les autorails De-Dion réalisés par Bernard Marchand, qui seront peut être proposés en petite série aux adhérents du GEMME. Une initiative qui rappelle le lancement du Om dans les années 1988-1989. Le GEMM, à l'époque sans "E", proposait à ses membres un programme de voie en Om, ainsi qu'un autorail Billard dont la caisse avait été réalisé par le regretté Philippe Graveline, disparu cette année et à qui ce reportage est dédié.
Scène bucolique sur cet autre diorama en Om du GEMME dû au talent de Christian Pycke. Ici, l'équipe de la voie a arrêtée sa draisine Billard à côté d'un ruisseau, peut être pour parler cannes et appats avec le pêcheur ?
Les draisines Billard : une vue de la draisine ex-Réseau Breton conservée par le Blonay-Chamby en Suisse (état août 2005).


Toujours au même endroit, un autorail De Dion et sa remorque (modèle de Bernard Marchand).

[On30/Oe16,5] — Les modules Oe du GEMME
Brunk Junction de Jean-Pierre Dumont, a.k.a. "Professeur Tyrphon". Une usine de traitement de minerai au bord de la rivière. Dédié entre autres à John Allen, Brunk Junction emprunte au sorcier de Monterey la technique des miroirs, judicieusement placés pour donner de la largeur à ce module. Saurez vous les repérer ?
On connaissait Raymond Duton pour ses micro-réseaux en N américain, mais il travaille aussi, avec le talent qu'on lui connaît, à l'échelle On30. Ici, point d'échange entre l'Union Pacific (Raymond est un inconditionnel de ce réseau) représenté à l'échelle O voie normale et la ligne à voie étroite. Les équipes de conduite peuvent se détendre au "Columbo Café" devant lequelle stationne la 403 coupé du célèbre inspecteur.
Auteur : Michel Denonfoux. Au milieu de nulle part dans la grande prairie, une éolienne (peut être marquée "Dempster Mill Mfg. Co.", de Beatrice, Nebraska) se dresse à côté d'une station service très rurale. Parfois, un mixed-train du Rio Grande (Flying Sign) y marque l'arrêt.
Auteur : Jean-Pierre Régnard, à qui j'emprunte la description qui suit : «  Une ancienne carrière souterraine en pierre calcalire vient d'être aménagée en champignonnière. La production est en augmentation et un raccordement à la voie ferrée est devenu indispendable afin de pouvoir transporter dans de bonnes conditions ce produit frais dans toute l'Europe à l'aide de wagons spécialisés. Il est fort probable qu'une voie à l'écartement de 40cm soit installée dans un futur proche, ce qui permettra d'utiliser du matériel récupéré dans d'anciennes mines (traction électrique non polluante). Ce module est actuellement en construction. »
« Un petit coin de Picardie » : la gare de "Froippy" (!). Auteur : Bernard Ménager.
« Ar tren bihan ar mar bro » — Auteur : Gérard Santré. Ambiance bretonne et Grand Pardon près du Ty Plouz. Expométrique a Breizh, memez emgan !.

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Mis à jour le 27 novembre 2005.
Page créée le 25 novembre 2005.
Texte et photos copyright ©2005 par Frédéric Delaitre.